- alimentation électrique 6 volts,
- alimentation électrique 12 volts,
- système Jouef-Matic,
- système Radio Control System,
- signalisation pour trains,
Durant le demi-siècle qui vient de s'écouler, la firme Jouef a fabriqué différents types d'alimentations électriques selon les époques. On retiendra trois types d'alimentations électriques dont les caractéristiques sont détaillées.
Les premières locomotives électriques, la BB 9003/9004 SNCF et la locomotive-tender 020T,
apparaîssent vers 1955, et fonctionnent en courant continu sous une tension d'alimentation maximale
de 6 volts. Grâce à une conception du moteur très peu énergivore, les locomotives peuvent
fonctionner sous une tension continue de 4.5 volts, exactement la valeur de tension délivrée par
une simple pile plate d'usage très courant. Le premier boîtier d'alimentation prend alors la forme d'un
poste d'aiguillage dont la cabine est en tôle lithographiée, et dissimule la pile plate de
4.5 volts. A partir de 1958, un transformateur suivi d'une sous-station pour alimenter un second circuit,
vient compléter la gamme. Les transformateurs existent en deux versions 110 volts ou 220 volts, le
réseau EDF délivrant l'une des deux tensions selon le lieu de raccordement. Sur le transformateur
et la sous-station, le bouton central permet de régler la tension de sortie, de manière identique à un potentiomètre, ainsi que
le sens de marche par inversion de la polarité du courant.
Pour plus de détails sur cette gamme d'alimentation, voir aussi la page consacrée aux alimentations 6 volts,
En 1961, Jouef adopte les nouveaux standards internationaux émergeants : l'attelage international
à boucle, le système d'alimentation à tension continue 12 volts. Dès lors,
les nouveaux transformateurs délivrent une tension continue de 12 volts. Si les premiers boîtiers à
piles utilisent deux piles plates de 4.5 volts, les suivants utilisent trois piles plates de 4.5 volts, permettant
ainsi l'alimentation des machines qui adoptent progressivement l'éclairage avant. Les transformateurs sont désormais
équipés d'un disjoncteur thermique protégeant le transformateur en cas de court-circuit accidentel
ou de surcharge. Un bouton central permet de régler la tension de sortie, de manière identique à
un potentiomètre. Un second bouton à trois positions permet l' arrêt, la marche avant, et la marche
arrière. Progressivement, les transformateurs sont équipés d'une sortie 16 volts en courant alternatif
permettant l'alimentation des différents accessoires électriques (aiguillages à commande électrique, lampes, etc.)
tension. Au milieu des années 1980, l'électronique devenant bon marché, elle fait son apparition dans les alimentations
à découpage, ces dernières permettant des démarrages et arrêts progressifs même sous
une faible tension délivrée dans les voies. Au milieu des années 1990, une directive européenne
a pour conséquence d'imposer un bloc-transformateur basse tension, la régulation de tension et l'inversion de
la polarité étant faites dans un second boîtier.
Pour plus de détails sur cette gamme d'alimentation, voir aussi la page consacrée aux alimentations 12 volts,
Vers la fin des années 1960, Jouef sort son système de télécommande, très
en avance sur son temps dans le monde des trains électriques. Il s'agit d'un ensemble composé
d'émetteurs et de récepteurs. A chaque canal d'un émetteur, correspond un récepteur
que l'on installe dans chaque locomotive correspondante. Cela permet un fonctionnement indépendant sur la
même voie de plusieurs machines à des vitesses et des sens différents, et autorisant un
éclairage constant même à l'arrêt.
Si dans la première génération du système, il n'y a que huit récepteurs,
deux émetteurs, chacun des émetteurs ne peut commander alternativement que quatre récepteurs,
et il faudra attendre 1976/1977 pour avoir les huit commandes vraiment indépendantes. Ce n'est qu'au début
du troisième millénaire avec l'apparition des systèmes d'alimentations digitales promises à
une large diffusion, qui permettront de franchir allégrement la limitation du nombre de machines pouvant être
commandées simultanément.
Pour plus de détails sur cette gamme d'alimentation, voir aussi la page consacrée au système Jouef-Matic,
En 1989, Jouef sort un système de commande à distance, à l'image des télécommandes utilisées avec les téléviseurs. Ce système est compatible avec tout réseau de trains électriques fonctionnant sous 12 volts en courant continu. Il permet de commander une machine et jusqu'à quatre accessoires électriques (commande d'aiguillages électriques et éclairage).
Il sera commercialisé jusqu'en 1995-1996 sous la référence 9080.
Pour plus de détails sur cette gamme d'alimentation, voir aussi la page consacrée au système Radio Control System,
En complément des alimentations, Jouef a introduit dans sa gamme des boîtiers pour la commande d'aiguillages et des interupteurs
ainsi qu'un relais bi-stable permettant des automatismes.
Pour plus de détails sur ces compléments d'alimentation, voir aussi la page consacrée aux accessoires électriques,
Pour agrémenter les réseaux et ceci dès 1967, Jouef sort un signal lumineux 3 feux conforme à
la signalisation SNCF, suivi peu de temps après par une potence avec nacelle 3 feux. Un bloc système électronique
complémentaire apporte plus de réalisme avec l'arrêt des trains au feu rouge.
Pour plus de détails sur cette gamme d'accessoires, voir aussi la page consacrée à la signalisation,
Page révisée le 09 novembre 2016.